Frédéric Albou Pédagogue

« Frédéric est bien plus qu’un professeur. Il me guide dans une connexion avec mon moi profond, et ses techniques d’apprentissage, faites autant d’écoute que de suggestion, rendent chaque leçon irrésistible. On y travaille le physique, le mental, l’onirique, et bien d’autres aspects de cette difficile technique du chant. » Pierre-Olivier Bensahel, chantre de la Synagogue de la rue Copernic, au Palais des Congrès.

Transmettre est une partie intégrante de ma vie d’artiste. Je suis en permanence sensible à ce que les êtres, autour de moi, rayonnent, de leur âme, de leurs talents, de leurs aspirations. Permettre à l’autre d’accéder à ses potentiels, d’en comprendre les clés, d’y découvrir les étapes, conduisant au déploiement, est une des plus belles choses qu’il soit donné de vivre.

Après des siècles de formation dans la souffrance, dans la dureté, l’aridité, aux portes du désespoir, je crois profondément à la possibilité d’une transmission heureuse, harmonieuse, positive. C’est pourquoi j’ai travaillé sur moi, pour devenir capable de maintenir toute l’exigence de mon projet pédagogique… mais en m’abstenant de recourir aux négations!

Car je crois au pouvoir magique de la négation: elle enferme l’âme du disciple, l’emprisonne dans une paralysie où il lui devient impossible de bouger. Cela souligne peut-être l’autorité du maître, la validité du système…

Mais on peut simplement aller tellement plus vite, en offrant aux élèves, aux disciples, une attention bienveillante, positive, fine, et en renonçant à les emprisonner dans le négatif!

C’est donc l’axe que je cultive.

Dans le domaine du chant, je propose une synthèse des écoles techniques et stylistiques dans lesquelles j’ai été formé, française, allemande, italienne, américaine, bulgare, et même chinoise.

Inspiré par ses années de fréquentation des équipes anglo-saxones, au cours des productions de comédies musicales américaines auxquelles il a pris part au Théâtre du Châtelet, Frédéric Albou a suivi son intuition, qui lui suggérait que l’une des grandes difficultés, dans la pédagogie, réside dans l’usage de la négation, et les phénomènes de dévalorisation, voire de maltraitance.

Persuadé que l’équation entre maintenir l’exigence d’un contenu pédagogique, et le renoncement aux négations (qui emprisonnent les personnes en cours d’apprentissage) n’est qu’une question de volonté (et il cite, pour illustrer ce postulat, le tour de force de « La Disparition » de Georges Pérec: « Si un écrivain peut raconter en 360 pages la mystérieuse disparition de la lettre la plus utilisée dans la langue française, sans jamais l’utiliser, c’est que le renoncement à la négation, tout en maintenant le contenu d’un enseignement, ne dépend QUE de la volonté du pédagogue: en vérité, c’est même là, que démarre, à proprement parler, la démarche pédagogique), il s’efforce de rendre ses élèves et consultants autonomes et indépendants, en faisant l’effort de transformer son enseignement, sous forme d’outils, qu’il leur transmet, en veillant à ce qu’ils puissent se les approprier, comme un coach sportif.

Les résultats sont spectaculaires: les chanteurs progressent trois fois plus vite que dans un cursus habituel, et ceux qui viennent travailler leur oreille, le déchiffrage, la direction, la constitution de programmes, avancent à grande vitesse.

Il est d’ailleurs régulièrement sollicité, pour des masterclasses, par des formations comme le Choeur Interuniversitaire de Paris, l’Ensemble vocal Voix d’Hommes de Mauriac, ou la University of Music de Manchester.

Parmi ses élèves, plusieurs professionnels, comme le ténor et compositeur Frank Hartmann, la soprano Catherine Ressaire, l’organiste Odile Jutten, le baryton Pierluigi Tommasi, le chanteur de variétés Benoît Collin, ou le comédien Xavier Clion. Pierre-Olivier Bensahel vient le consulter, en préparation des Grandes Fêtes Juives, où il chante en soliste, chaque année, au Palais des Congrès!